Wednesday, April 18, 2007

2007-03-28 De Banes à Guardalavaca: 37 km

Température: encore des averses mais moins.

Petit déjeuner dans notre petite cuisine privée. Départ ensoleillé sur une route encore mouillée. Très beaux paysages aujourd'hui ce qui veut dire aussi de bonnes côtes à monter et à descendre. C'est encore moi qui ai un petit problème. Mes freins sont mous, je dois m'arrêter en descendant en allant dans l'herbe sur le côté. Ça fait peur! Je descends à pied. Puis, comme mes feins semblent corrects dans les côtes suivantes, j'essaie à nouveau dans une côte très pentue. Ce n'est pas une bonne idée. Je réussis à arrêter mais quelle peur! Il n'y avait pas de bord remontant sur le côté. Je descends encore à pied. Décidément, lorsque la pente est aiguë, mes freins n'y arrivent pas. Il faudra arranger ça.

J'ai manqué quelques belles photos à cause de la pluie. De gros cochons noirs mangeant sur le côté de la route. Une famille de cochons dont un petit veut traverser la route tout seul. Les cochons se fichent complètement des vélos. Ils ne sont pas peureux comme les chèvres. J'ai aussi vu un beau petit cochon tout rose dans un potager.

Devant plusieurs maisons, une éloge aux prisonniers cubains coincés aux États-Unis, genre de petit cimetière avec un écriteau disant: "Volveran!" Ils reviendront.

On arrive à Guardalavaca vers 12h00. Comme Greg a de la difficulté à prononcer ce nom, il mélange les syllabes, je lui propose un moyen mémotechnique. Guarda veut dire garde et vaca veut dire vache. Donc, on s'est rendu à Garde la vache.

Curieusement, voir les gros complexes hôteliers me fait du bien, me calme, me rassure. C'est comme aller au McDo à l'autre bout du monde, on se sent tout à coup chez soi. On s'arrête sur le bord du chemin pour regarder dans nos livres une suggestion de logement. Il n'y a pas de casa particular à Guardalavaca. Deux canadiens anglophones bien dodus s'arrêtent nous parler. Ils ne peuvent pas nous aider, ils ne connaissent que les gros hôtels. Parler en anglais me paraît tellement familier.

Enfin, on se rend à Villa Cabanas, le parent pauvre du complexe mais bien situé, près de la plage, des restaurants et pas cher. On a un certain plaisir à trouver des endroits pas chers comme si on avait encore 20 ans et qu'on voyageait sans le sous. Ce n'est pas de l'avarice. C'est qu'on ne veut pas vieillir.

Bel après-midi à la plage, l'eau est chaude. Pas de poisson à voir, seulement un gros canadien bien rouge homard aux fesses blanches. Il vient de décider de mettre son costume de bain coupe-crotte. C'est comme ça que les français appellent les G-strings. Nommés de cette façon, je n'ai plus envie d'en porter.

On achète bière et rhum qu'on déguste tranquillement devant notre motel. C'est la farniente. Et, on arrange mes freins. Puis, on mange du poisson dans un restaurant au bord de la mer.

La journée se termine devant la TV. On se fait l'oreille à l'espagnol avec fond de vent dehors. Tout un vent!

Adam nous a enfin écrit un message: "Oui!" à la question s'il allait bien. Merci Adam pour ton beau message élaboré.








1 comment:

tom-francoise said...

Wow c'est donc ben le fun! Lâche pas Louise continu d'écrire. J'aime quand tu dis que t'as eu peur ç'a rend le voyage plus accessible à tous!